Conques, un voyage hors du temps

 

 

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1 - Illumination du tympan du Jugement dernier

 

La nuit est tombée sur le parvis de l’église, un silence s’installe, nous sommes seuls au monde, un point lumineux apparaît. Figés depuis près de 900 ans, les anges, élus et autres démons sculptés sur le tympan reprennent vie progressivement par un jeu de couleurs. L’éclairage rouge sang accentue le sentiment d’effroi face aux différents supplices orchestrés par les démons. Peu à peu, l’ordre revient, le paradis prend l’ascendant par des nuances de couleur bleue. Scène après scène, la lumière se projette sur le peuple des élus jusqu’à atteindre une sensation de sérénité.

1 - Illumination du tympan du Jugement dernier

 

La nuit est tombée sur le parvis de l’église, un silence s’installe, nous sommes seuls au monde, un point lumineux apparaît. Figés depuis près de 900 ans, les anges, élus et autres démons sculptés sur le tympan reprennent vie progressivement par un jeu de couleurs. L’éclairage rouge sang accentue le sentiment d’effroi face aux différents supplices orchestrés par les démons. Peu à peu, l’ordre revient, le paradis prend l’ascendant par des nuances de couleur bleue. Scène après scène, la lumière se projette sur le peuple des élus jusqu’à atteindre une sensation de sérénité.

 

2 - RETOUR SUR UN VOYAGE HORS DU TEMPS

Il est 15h quand nous arrivons à Conques. Lové dans un décor verdoyant, ce village semble comme suspendu au relief escarpé des gorges sauvages de l’Ouche. Nous sommes saisis par l’esprit des lieux. Les ruelles médiévales, les maisons à colombages et le son de nos pas sur les pavés nous plongent dans le temps - celui de l’an mil. En passant sous la porte fortifiée de La Vinzelle, nous réalisons que le temps s’est arrêté. En remontant la rue, le schiste bleuté des toitures en lauzes encerclant les murs de calcaire ocre de l’abbatiale nous laisse sans voix.

 

2 - RETOUR SUR UN VOYAGE HORS DU TEMPS

Il est 15h quand nous arrivons à Conques. Lové dans un décor verdoyant, ce village semble comme suspendu au relief escarpé des gorges sauvages de l’Ouche. Nous sommes saisis par l’esprit des lieux. Les ruelles médiévales, les maisons à colombages et le son de nos pas sur les pavés nous plongent dans le temps - celui de l’an mil. En passant sous la porte fortifiée de La Vinzelle, nous réalisons que le temps s’est arrêté. En remontant la rue, le schiste bleuté des toitures en lauzes encerclant les murs de calcaire ocre de l’abbatiale nous laisse sans voix.

3 - LE TYMPAN, ENTRE ENFER ET PARADIS 

Le dédale de ruelles nous conduit sur le parvis de l’abbatiale. Notre regard est irrésistiblement attiré par le tympan du Jugement dernier. Le foisonnement de personnages nous donne le vertige. L’ensemble se déploie autour de la figure surdimensionnée du Christ avec, à sa gauche, l’enfer où règnent violence et agitation quand, à sa droite, au paradis, tout est paisible. Nous nous imaginons dans les pas des pèlerins de Compostelle, accueillis ici-même par milliers depuis le XIe siècle.

3 - LE TYMPAN, ENTRE ENFER ET PARADIS 

Le dédale de ruelles nous conduit sur le parvis de l’abbatiale. Notre regard est irrésistiblement attiré par le tympan du Jugement dernier. Le foisonnement de personnages nous donne le vertige. L’ensemble se déploie autour de la figure surdimensionnée du Christ avec, à sa gauche, l’enfer où règnent violence et agitation quand, à sa droite, au paradis, tout est paisible. Nous nous imaginons dans les pas des pèlerins de Compostelle, accueillis ici-même par milliers depuis le XIe siècle.

 

 

 

4 - LUMIÈRE SUR L’ART ROMAN

L’intérieur de l’abbatiale Sainte-Foy surprend par sa luminosité. Depuis 1994, les vitraux de Pierre Soulages magnifient l’édifice. Cette œuvre fait sens au sein de l'architecture romane. En levant les yeux, nous découvrons vite que cette architecture si propice à la prière s’exprime dans les formes les plus simples. Cette union entre art roman et art contemporain participe à la beauté et à la sérénité qui se dégagent ici.

 

 
 

4 - LUMIÈRE SUR L’ART ROMAN

L’intérieur de l’abbatiale Sainte-Foy surprend par sa luminosité. Depuis 1994, les vitraux de Pierre Soulages magnifient l’édifice. Cette œuvre fait sens au sein de l'architecture romane. En levant les yeux, nous découvrons vite que cette architecture si propice à la prière s’exprime dans les formes les plus simples. Cette union entre art roman et art contemporain participe à la beauté et à la sérénité qui se dégagent ici.

5 - UN TRÉSOR D’ORFÈVRERIE UNIQUE EN FRANCE

Dans une salle du cloître aménagée telle une crypte, une troublante statue recouverte d’or et de pierres précieuses nous fait face. Il s’agit de la Majesté de sainte Foy. Datée de l’époque carolingienne, cette statue reliquaire surprend : le corps disproportionné et l’expression forte et hautaine du visage nous donnent un sentiment d’étrangeté. Troublés de découvrir autant de reliquaires, de coffres et d’autels portatifs, nous apprenons qu'il s'agit du plus riche ensemble d’orfèvrerie de France !

5 - UN TRÉSOR D’ORFÈVRERIE UNIQUE EN FRANCE

Dans une salle du cloître aménagée telle une crypte, une troublante statue recouverte d’or et de pierres précieuses nous fait face. Il s’agit de la Majesté de sainte Foy. Datée de l’époque carolingienne, cette statue reliquaire surprend : le corps disproportionné et l’expression forte et hautaine du visage nous donnent un sentiment d’étrangeté. Troublés de découvrir autant de reliquaires, de coffres et d’autels portatifs, nous apprenons qu'il s'agit du plus riche ensemble d’orfèvrerie de France !

 

 

 

6 - JEU D’ORGUE ET DE LUMIÈRE 

Au coucher de soleil, sur la place de l’église, une agitation soudaine se fait sentir, le calme revient avec l’arrivée d'un frère de la communauté des Prémontrés. Une présentation claire, amusante et théâtrale du tympan du XIIe siècle s’en suit. La soirée se poursuit par une visite à l’étage des tribunes pour admirer au plus près une forêt de chapiteaux et les vitraux contemporains. La mélodie de l’orgue, envoûtante, vient sublimer le lieu. 
Il est temps de revenir sur le parvis, lieu de ma première rencontre avec l’art roman.

 

 

 

6 - JEU D’ORGUE ET DE LUMIÈRE 

Au coucher de soleil, sur la place de l’église, une agitation soudaine se fait sentir, le calme revient avec l’arrivée d'un frère de la communauté des Prémontrés. Une présentation claire, amusante et théâtrale du tympan du XIIe siècle s’en suit. La soirée se poursuit par une visite à l’étage des tribunes pour admirer au plus près une forêt de chapiteaux et les vitraux contemporains. La mélodie de l’orgue, envoûtante, vient sublimer le lieu. 
Il est temps de revenir sur le parvis, lieu de ma première rencontre avec l’art roman.